ASSOCIATION pour la DÉFENSE du PATRIMOINE COMMUNAL du pays d'Annot (04240)

Les premières traces de nos ancêtres au néolithique dans les grottes de Saint Benoît et de Méailles.

Pour en savoir plus sur le néolithique

La première campagne de fouilles digne de ce nom et fertile en renseignements et découvertes scientifiques, fut effectuée par une équipe de l’association de spéléologie et de préhistoire de Monaco, de 1955 à 1960.

Les fouilles des années 50 ont permis de retrouver un très grand nombre de poteries (assiettes, cruches, plats, vases et coupes), ainsi que de nombreux outils en silex, calcaire et os (flèches, lames, burins, masses, aiguilles, haches, grattoirs, etc…). Un certain nombre d’ossements d’animaux, trouvés dans des fosses, ont également permis de connaître les menus carnés de nos ancêtres.

Ci-dessous , des reproductions d'outils

Ils se régalaient vers 7000- 6000 ans avant J-C de marmottes, de campagnols, de lièvres, d’oiseaux divers, de cerfs, et d’un grand nombre de moutons et de chèvres, ainsi que des premiers sangliers déjà domestiqués.

Quant au riche plateau actuel de Méailles, il est bien certain que déjà à cette époque, les habitants de nos grottes y cultivaient un blé primitif (l’épeautre), ainsi que l’orge ; écrasées sur des roches de grès creusées, ces graminées devenaient alors des galettes plates cuites à la braise.

Les découvertes des grottes de Saint Benoît et de Méailles - Environ 6 000 ans avant "Sigumanna"

Ils mangeaient également en grande quantité, des glands, des prunelles, des noisettes, des châtaignes et des noix, ainsi que des mûres, des framboises, des fraises des bois et des airelles. Les pommes, poires et prunes, le tout à l’état sauvage, faisaient également leur ordinaire.

Les découvertes d'artefacts

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De nos jours, il est possible de voir dans une exposition permanente au musée Regain (gratuit) une partie des cette collection ainsi que de nombreuses reproductions d'outils primitifs. qui sont l’œuvre de notre membre référent en archéologie: Pierre Bonnet, éternel visiteur des grottes et des abris-sous-roche.

La salle archéologique qui porte le nom de Louis Barral, archéologue qui fouilla ces grottes en 1953, a été récemment créée grâce à la collaboration de l’archéologue , membre de l’ADPC, Gilles Loison.

Pour en savoir plus sur les abris sous roche