ASSOCIATION
pour la DÉFENSE du
PATRIMOINE COMMUNAL du pays d'Annot
(04240)
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L'hostel
Dieu de la charité Saint Martin (extrait du livre ![]()
)
Il
fut construit "hors les murs" au XVIIème siècle,
rue du Peyrard et inauguré, sous Louis XIV, par l’évêque de Glandèves
Mgr J.Dominique Ithier.
Il
fut exempté d'impots un siècle plus tard par Louis XV "veu qu'il éstoit
le seul hospital du païs, à la ronde".
La
présence de trois médecins et autant de chirurgiens était requise ainsi
qu’une vingtaine de religieuses de "l’ordre des hospitaliers".
Le
13 juin 1699 les consuls appelèrent un autre médecin pour une épidémie
de fièvres continues malignes. Parlait-on pudiquement de la peste ?...
On
dénombrait plus de cent malades par jour et de nombreux morts que l’on
ne pouvait enterrer dans le cimetière.
On
se contenta pendant les mois d’épidémie de les recouvrir le soir de
chaux vive. Il régnait sur le village une odeur pestilentielle !
Afin
de l’atténuer, des mendiants furent embrigadés contre une soupe chaude
le soir, pour transporter nuit et jour dans les rues des fagots de
genièvre empoissés, que l’on faisait brûler pour lever ces odeurs et
purifier l’air. C’était
le seul moyen de contrecarrer l’épidémie !
Cet
hôpital connut au moins sept maistres en chirurgie, MM. J-B Pellegrin,
J-B de Montblanc, J-B Roccas, Gaspard Tarpon, Pierre de Montblanc,
Honoré Philip, Antoine Philip. Balthazar André, Jean-Baptiste Féraudy
et Jean-Honoré Féraudy, quant à eux, docteurs en médecine.
La
présence de trois docteurs et de trois chirugiens était indispensable
ainsi que celle de plusieurs religieuses.
Cet
hôpital fut fermé en 1870 et devint école de jeunes filles jusqu’en
1930.
Nous
avons trouvé dans les archives un remarquable livret
anonyme manuscrit sur la médecine au début du 18ème
siècle.
Destiné
aux élèves en médecine, il fut sans doute écrit par un médecin ou
chirurgien de l’hôpital d’Anot .
Traité
de médecine du 18ème siècle
(original et traduit) 
La vie de soeur Marie de tous
les Saints 
Pour en savoir plus sur
l'hôtel-Dieu 
