ASSOCIATION pour la DÉFENSE du PATRIMOINE COMMUNAL du pays d'Annot (04240)





À chaque station, le chantre de la paroisse, entonnait, à capella, les textes bibliques de la passion en style grégorien, en latin.

Tout le clergé d’Annot, accompagné du bedeau portant la croix processionnelle et enfants de chœur, participait à cette procession, dont l’ordre était invariable et consigné dans le sommier paroissial, depuis plus de deux siècles, approuvé par l’Evêché, registre consultable encore aujourd’hui :
I : En tête, les jeunes filles non encore communiées et qui ne vont pas encore à l’école.
2 : L’école des filles et les sœurs institutrices.
3 : Les demoiselles qui ont fait la communion, mais qui ne sont pas membres de la Congrégation de la Très Sainte Vierge.
4 : La Congrégation des Demoiselles établies en l’honneur et sous le titre de l’Immaculée Conception de la Très Sainte Vierge, les "anges de vertu".
5 : La Confrérie des Pénitents dans leurs costumes, précédés de la Grand Croix de la passion, portée par l’un d’entre eux.
6 : L’école communale des Garçons, avec leur maître d’école.
7 : Le collège Saint Vincent de Paul et les frères instituteurs.
8 : Le service des Douanes, en tenue d’apparat.
9 : La Maréchaussée, en tenue d’apparat.
10 : Les musiciens, fifres et tambours.
11 : Le Clergé et les Autorités civiles.
12 : Les Hommes.
13 : Les Femmes.

Tout ce défilé pouvait parfois représenter trois à quatre cents personnes et bien entendu, lorsque les premiers arrivaient à la chapelle, les derniers n’étaient encore qu’à mi- chemin.

Un service d’ordre, organisé par le Conseil de Fabrique, veillait à ce que les fidèles ne traînent pas trop.

Un simulacre d’enveloppement dans un linceul clôturait la cérémonie, avant quelques prières…

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