ASSOCIATION
pour la DÉFENSE du
PATRIMOINE COMMUNAL du pays d'Annot
(04240)
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Les
cannaux au 15ème siècle.
Le canal de la communauté,
dit "des Moulins", déjà percé en 1486 sous le règne de Charles VIII,
prend naissance sur la rive gauche de la Vaïre environ à 2,5 km au nord
d’Annot.
Il
fut essentiellement creusé pour le besoin de l’industrie et
accessoirement pour l’arrosage.
Après
avoir desservi le quartier des moulins, il arrosait le pré communal.
Il
se jetait ensuite dans la Beïte. L’arrosage était permis les nuits
ainsi que les dimanches et jours chômés.
À
compter du 17ème,
il se divise en deux avant le village, pour former le canal de la
Tourtouire (du provençal "tourtouira" qui se tortille) lequel remonte
jusqu’à la vallée de la Beïte, traversée à l’aide d’un petit aqueduc.
Il
continue, pour passer dans les prés du bas de Vers-la-Ville, irriguer
le quartier des Auches (terres fertiles), le grenier à grains d’Annot
et s’unir à la Vaïre après la croix romane.
La Tourtouire,
en complément de son statut de canal irrigant, alimentait la tuilière
du quartier de la Beïte et celle du quartier de Sardaigne.
Ces
deux industries, dévoreuses d’eau, pour mélanger à l’argile et façonner
les tuiles et la vaisselle.
La
magnanerie au bas de Vers-la-Ville exigeait de l’eau pour défiler les
cocons de vers à soie. Ces trois industries ont cessé leur activité
vers 1920.
Le canal des Granges,
au quartier de Vélimande, fut cavé début 18ème
; agricole, il permit néanmoins l’installation d’un moulin à foulon
tenu par François HÉMERIC en 1751 et un moulin à scierie tenu par un
certain Auzias. Sur certaines archives, ce canal est appelé "canal de
la scierie Auzias".
Le canal de Vélimande
date du milieu du 19ème
(1859) pour l’arrosage sur la rive ouest de la Vaïre ; long de 8 km, il
prend sa source au pont de Bontès et se jette dans le ravin des Glaires
(200m au-dessus du pont de la Vaïre).
Le canal des Gastres (capté
du Coulomp) au 19ème, irrigua les Escaffarels et
Vers-la-Ville, l’ "Eden fruitier d’Annot" où tout poussait, tout
mûrissait !
Seul
problème : l’eau du Coulomp, trop froide, flétrissait avant juin les
cultures !
Les
cultivateurs étaient chaque année, tirés au sort, pour l’obtention de
leurs heures (de jour comme de nuit), en fonction de leurs surfaces à
irriguer.
