ASSOCIATION pour la DÉFENSE du PATRIMOINE COMMUNAL du pays d'Annot (04240)





La fortune des Templiers pourrait-elle se confondre avec le Saint-Graal?

La fortune des Templiers doit cependant se trouver quelque part, si l’on admet que Philippe IV n’a pas tout raflé!

Outre les revenus de leurs domaines et commanderies, ils bénéficiaient de nombreuses donations et legs testamentaires.

Avant de partir pour l’Orient, les croisés effectuaient également des dépôts auprès des chevaliers.

D’aucuns arguent que leur trésor était surtout agraire. Ainsi, il ne serait pas question d’or ou d’argent, mais simplement de récoltes agricoles.

Les plus optimistes espèrent que le magot est encore à découvrir. Il pourrait s’agir du trésor des Wisigoths, ou encore de celui de saint Louis, grand-père de Philippe le Bel… pour peu qu’ils aient vraiment existé!

Les amateurs de spiritualité pensent qu’il pourrait se confondre avec le Saint-Graal.

C’est le poète Chrétien de Troyes, initiateur de l’épopée arthurienne, qui le premier, évoque l’objet mythique, vers 1180, dans son roman Perceval.

Il ne s’agit alors que d’un simple plat qui contiendrait une hostie conférant l’immortalité. Plus tard, le Graal prend la forme d’une pierre précieuse, puis celle, définitive, d’un calice divin ayant contenu le sang du Christ recueilli au pied de la croix.

Le XIIIème siècle, c’est aussi l’âge d’or des Templiers. On imagine qu’ils se soient emparés du vase sacré.

Chargés de défendre le Saint-Sépulcre, n’aurait-il pas été de leur devoir de le protéger, envers et contre tout? Ou peut-être que, comme disait Cocteau, "un dragon veille sur nos trésors"? i

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