ASSOCIATION
pour la DÉFENSE du
PATRIMOINE COMMUNAL du pays d'Annot
(04240)
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Les
diligences de transport des marchandises et colis de l’épicier Joseph
Monge, devant l’hôtel Philip (photo ci-dessous).
Il
est aussi le transporteur pour voyageurs et colis entre Pont de Gueydan
(où arrivait le train de Nice, à l’époque), Annot et Saint André de
Méouilles (où s’arrêtait le train venant de Digne).
À
partir du 27 juin 1908, le train arriva à Annot et la diligence ne fut
plus en usage que d’Annot à Saint André.
À
partir de juin 1911, les travaux terminés sur la totalité de la ligne,
la diligence servit encore jusqu’en 1938 pour les services réguliers
entre les villages internes au canton, mais aussi pour les fêtes
votives où elles effectuaient des navettes incessantes.
Il
fallait au transporteur un couple de chevaux frais pour 30km effectués.
Une telle entreprise tenait donc une douzaine de chevaux robustes.


La
dernière diligence d’Annot en 1936
Cette
photo unique représente la diligence de Jules Léotardi, que nous voyons
à l’arrière de la pharmacie Richaud. Le cocher est M. Léotardi en
personne.
Le
porche est celui qui débouche aujourd’hui sur le pont de la Beïte.
Cette
patache vit ici ses dernières années, détrôné par le train et les cars,
mais aussi par la multiplication des voitures particulières que nous
voyons à l’arrière plan gauche.
Elle
participait cependant au transport des passagers du train de la gare
d’Annot aux divers hôtels.
La
patache de Léotardi faisait des allers-retours incessants d’Annot au
Fugeret, pour la Saint Pierre.

Cette
lanterne fonctionne à l’aide d’une chandelle de suif, contenue à
l’intérieur du manche.
Au
fur et à mesure de la combustion, un ressort intérieur pousse la
chandelle vers le haut.
Une caisse de chandelles était en réserve dans la diligence, car
celles-ci duraient à peine deux heures.
Ces
chandelles avaient pour fonction, non d’éclairer la route, mais d’être
vu par les rares autres véhicules.
Le
cheval ayant une excellente vue de nuit (pratiquement celle du chat),
il n’y avait nul besoin d’éclairer la route et le cocher pouvait faire
confiance à ses bêtes.
Quant
à la sacoche du cocher, elle ne quittait jamais son maître, car la
recette du jour y était en sureté.

Les
essieux et moyeux des diligences se devaient d’être parfaitement
graissés environ toutes les deux heures de course.
À
cet effet, ce petit coffret de bois (la dose de graisse journalière)
permettait de graisser les roues, faute d’enflammer, par la chaleur
émise, les parties centrales en bois des roues du véhicule. Chaque
diligence avait sa propre "boite à graisse", qui ne quittait jamais sa
voiture, sauf pour être remplie le matin.
Les
anciens lubrifiants étaient composés de résines de bois gras mélangées
à du suif de bœuf.
Un
grand pinceau était trempé dans cette boite qui était installée à
l’arrière du véhicule.
