ASSOCIATION
pour la DÉFENSE du
PATRIMOINE COMMUNAL du pays d'Annot
(04240)
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Les
divers moulins mus par la force hydraulique.
À
partir du 17ème siècle, le statut de la cité
d’Annot, qui se composait de nobles, grands bourgeois, commerçants et
artisans, imposerait un grand nombre de compagnons et de façonniers,
médecins, chirurgiens, musiciens, écrivains publics, maçons,
charpentiers, tailleurs, tisserands, chapeliers ainsi que les
industries suivantes : moulins à farine, à huile de noix, à foulons, à
scierie (bois et pierre).
Tous
ces moulins étaient actionnés, soit par la force hydraulique, soit par
la force animale (moulin à sang).
Annot
possédait un passé textile ancien et dès le Moyen Âge, des foulons y
étaient en service. Notamment la manufacture de drap (foulon) de la
famille MOULARD présente fin 18ème
siècle.
Elle
fonctionnait grâce à la Beïte, barrée dans sa dernière partie.
Un petit bief actionnait le moulin situé dans le groupe des
trois maisons au confluent Vaïre/Beïte.
Le
barrage fut emporté début 20ème siècle. M.
Thomas MARTIN, gendre de M. MOULARD, demanda le 10 août 1903
l’autorisation de le reconstruire.

Une
pétition s’opposa à ce projet, source d’inondation permanente. Ainsi au
début du 20ème siècle, ce foulon fut fermé.
Pour
en savoir plus sur le
réglement de l'eau 
En
1836, Jean-Baptiste ROUX obtint l'autorisation officielle d'exploiter
le canal communal, pour actionner son usine (ce qu’il faisait
auparavant de manière illicite).
Le
tissu se vendait sur place et dans l’Est de la France. Les pièces de
drap mesuraient 30 mètres de long et 1m50 de large. La laine était
achetée en suint (brute) à la foire du 24 mai à Annot.
Elle
était triée et lavée dans le local dédié, impasse actuelle de la
"laverie". Elle était ensuite rincée, teintée et séchée au soleil dans
les galetas, puis cardée, filée et tissée. Les pièces de drap
subissaient alors le foulonnage (canal de la Tourtouire) puis séchaient
à nouveau au soleil.
Les
paysans ne respectant guère leurs heures d’arrosage, le fils de
Jean-Baptiste FRANCOIS, décida au milieu du 19ème
siècle, sans autorisation, de créer son canal, qui actionnerait la
manufacture et le moulin à farine qu’il exploitait en amont sur la
route du Fugeret. La commune d’Annot régla cependant l’affaire à
l’amiable.
La
manufacture eut donc son propre canal (canal de l’usine Roux) mais la
sur-verse, après teintures, devrait rejoindre la Vaïre par un autre
canal afin d’éviter toute pollution !
L’usine
cessa son activité en 1914.
